
Auteur/autrice : upavd
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OFFICES DE NOËL 2025
dans les églises de l’unité pastorale Aix Val de Durance

Mercredi 24 décembre Veillée de Noël
18h00, à l’église St Pierre de Jouques
18h00 à l’église Notre-Dame de l’Assomption du Puy Ste Réparade
21h00, à l’église St Pierre et St Paul de St Paul-Les-Durance
Jeudi 25 décembre Nativité du Seigneur
9h30 à l’église St André de Meyrargues
11h00 à l’église St Pierre de Peyrolles
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Vendredi 19 décembre 2025 Célébration pénitentielle à Meyrargues
19h30 à l’église Saint-André de Meyrargues
Célébration pénitentielle et confession individuelle

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PLANNING DES MESSES DU MOIS DE DECEMBRE 2025
L’AVENT, un temps pour préparer son cœur à Noël et à la naissance de Jésus Durant 4 semaines retrouvons-nous, ensemble, aux célébrations de notre unité pastorale
2ème Dimanche de l’Avent
Samedi 6 décembre : 18 h00, Messes anticipées au Puy Ste-Réparade et Peyrolles
Dimanche 7 décembre : 9h30 Meyrargues et 11h00 à Jouques
Lundi 8 décembre à Meyrargues :
Fête de l’Immaculée Conception de la Vierge Marie
19h00, départ de la procession de la chapelle Mère de Dieu (Située en face du château de Meyrargues)
19h30, messe à l’église Saint André de Meyrargues3ème Dimanche de l’Avent
Samedi 13 décembre, 18h00 Messes anticipées à Meyrargues et Jouques
Dimanche 14 décembre : 9h30 au Puy Ste-Réparade, et 11h00 à Peyrolles
4ème dimanche de l’Avent
Samedi 20 décembre, 18h00 Messes anticipées au Puy Ste-Réparade et Peyrolles
Dimanche 21 décembre,9h30 Meyrargues et 11h00 à Jouques
Mercredi 24 décembre Veillée de Noël
18h00, à Jouques
18h00 au Puy Ste Réparade
21h00, à St Paul-Les-Durance
Jeudi 25 décembre Nativité du Seigneur
9h30 à Meyrargues ; 11h00 à PeyrollesLa Sainte Famille
Samedi 27 Décembre : 18h00 Messes anticipées, à Jouques et à Meyrargues
Dimanche 28 Décembre : 9h30, au Puy Ste Réparade, et 11h00, à Peyrolles
Mercredi 31 décembre 2025, à Meyrargues
23h00, Veillée de prière suivie, à 00h00 de la messe de Marie Mère de Dieu pour commencer le nouvel an (1er janvier 2026)
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Eau Vive n°752
Le Pardon : un chemin vers Noël
Le mois de décembre ouvre pour nous un chemin particulier : celui de l’Avent, temps où l’Église se prépare à accueillir le Prince de la Paix. Or, il n’y a pas de paix sans pardon. Noël n’est pas seulement la fête de la naissance de Jésus ; il est la célébration du Dieu qui vient réconcilier l’humanité avec Lui et les hommes entre eux. À ce titre, vivre le pardon n’est pas une option : c’est un passage essentiel pour laisser le Christ naître dans nos cœurs.
La Bible place le pardon au centre de la révélation. Dans l’Ancien Testament déjà, Dieu se présente comme « lent à la colère et riche en miséricorde » (Ex 34,6). Les psaumes rappellent que « le Seigneur est tendresse et pitié » (Ps 102,8) et qu’il « jette au fond de la mer » nos fautes (Mi 7,19). Lorsque Jésus vient parmi nous, il ne fait qu’accomplir cette logique divine : il pardonne avant de guérir (Mc 2,5), il enseigne que le pardon doit être sans mesure « jusqu’à soixante-dix fois sept fois » (Mt 18,22) et il confie à ses disciples la mission d’être dans le monde les ministres de la réconciliation (Jn 20,23). Par ailleurs, les Pères de l’Église nous enseignent que le pardon n’est pas un effort moral seulement, mais une transformation intérieure. Saint Augustin affirme que « celui qui ne pardonne pas ne peut accueillir la paix du Christ », car son cœur reste fermé à la grâce. Saint Jean Chrysostome insiste : « Rien n’imite davantage Dieu que le fait de pardonner à ses ennemis ». Alors que Noël nous montre un Dieu qui se fait vulnérable, les Pères nous rappellent que le pardon est lui aussi un acte de vulnérabilité assumée : renoncer à la vengeance, se défaire de la dureté, laisser Dieu ouvrir en nous un espace pour l’autre.
Les papes de notre temps reprennent cette exigence avec force. Benoît XVI rappelle que « le pardon est le cœur du christianisme, parce qu’il révèle la logique de l’amour qui se donne » (Angelus, 18.02.2007). Le pape François souligne que le pardon est une libération : « Nous nous faisons du mal lorsque nous gardons tout en nous ; le pardon est un acte de courage et d’espérance » (Audience générale, 19.02.2014). Noël devient alors un appel : si Dieu vient vers nous malgré nos infidélités, comment refuser de faire un pas vers celui ou celle que nous avons blessé ou qui nous a blessé ?
Dans nos familles, nos paroisses, nos lieux de travail, le pardon ouvre les portes de relations nouvelles. Ce n’est pas oublier, ce n’est pas excuser, mais choisir de ne plus laisser la blessure gouverner notre cœur. C’est peut-être l’offrande la plus belle que nous puissions présenter à l’Enfant de la crèche : un cœur pacifié, réconcilié, disponible à la paix véritable. Sur le chemin vers Noël, demandons au Seigneur la grâce d’un pardon concret : un appel, une visite, un mot simple, parfois même seulement une prière pour celui que nous n’arrivons pas encore à rencontrer. Le Christ qui vient nous donnera le reste.
Joyeux Noël !
Père Jean-Claude AYIVI BIDI, vicaire
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Eau Vive N°751
Du dimanche 2 novembre au dimanche 30 novembre 2025
Honorer la Mémoire de Nos Défunts : Une Commémoration Solennelle
Chaque année, le 2 novembre, l’Église se réunit pour rendre hommage à ceux qui nous ont quittés. Ce moment de recueillement, de prière et de mémoire permet de célébrer la vie des défunts et de soutenir ceux qui restent. En cette occasion spéciale, nous mettons en lumière l’importance de la commémoration des défunts. Les fidèles sont invités à se rassembler pour prier ensemble, se remémorer les moments partagés et évoquer les souvenirs précieux.
C’est une occasion de rappeler que la mort n’est pas une fin, mais un passage vers une nouvelle vie.
En célébrant l’Eucharistie, nous portons dans notre prière nos parents, amis et confrères défunts, et demandons au Seigneur de raffermir notre foi et notre espérance de la vie éternelle. Le pape François a rappelé que Jésus a été le premier à emprunter cette voie. Avec sa croix, il a ouvert la porte de l’espérance. Nous devons prier pour nos défunts. Nous les portons dans la prière parce que le Christ a ouvert pour tous les portes du tombeau et qu’il nous appelle tous à la vie en plénitude. La prière pour les défunts est l’expression de notre solidarité avec ces membres de l’Église qui nous précèdent sur la route vers la maison du Père.
Donc Vivre dans la mémoire de nos disparus ne doit pas être considéré comme mortifère et déprimant. C’est au contraire un vrai témoignage de foi dans la résurrection et la vie éternelle.
Prier pour les défunts, c’est raviver notre espérance face à la réalité mystérieuse de la mort. Nous nous rappelons que la résurrection de Jésus nous ouvre un chemin. Avec lui nous sommes sûrs de triompher de la mort et du péché, dès maintenant et pour l’éternité. Cette prière nous invite également à réfléchir sur notre vie et à voir ce qui en fait la valeur. La seule chose qui en restera c’est notre amour pour Dieu et pour tous nos frères. Comme Jésus disait : « Tout ce que nous aurons fait au plus petit d’entre les siens, c’est à lui que nous l’aurons fait ». Celui qui croit en Jésus découvre avec émerveillement que la mort n’a pas le dernier mot. Ce qui compte désormais, c’est de suivre Jésus et de lui rester fidèles.
Nous sommes tous des pèlerins passant par ce monde en chemin vers l’éternité. En honorant la mémoire de ceux qui nous ont quittés, nous affirmons notre conviction que la vie continue au-delà de la mort et que notre communauté reste soudée. Que cette célébration soit une source de réconfort et d’espoir pour tous. Prions donc avec confiance pour nos défunts en reprenant en leur nom les paroles du Psalmiste : « Le Seigneur est ma lumière et mon salut ; de qui aurais-je crainte ? Le Seigneur est le rempart de ma vie ; devant qui tremblerais-je ? J’en suis sûr, je verrai les bontés du Seigneur sur la terre des vivants. J’habiterai la maison du Seigneur tous les jours de ma vie« » (Ps 26).
« Ouvre, Seigneur, à nos frères défunts ta maison de lumière et de paix »
Par Jésus le Christ, Notre Seigneur. Amen. Père Kurian THEKKEL, curé
NOUS AVONS TOUS UNE BONNE RAISON DE SOUTENIR L’ÉGLISE ! Le Denier est l’une des ressources principales de l’Église, lui permettant de rémunérer les personnes qui œuvrent quotidiennement à sa mission (prêtres, les soeurs), mais également la formation des séminaristes et les retraites des prêtres âgés. Chaque catholique est appelé à contribuer chaque année au Denier : c’est cet engagement qui nous permet d’assurer la continuité des accompagnements pastoraux et votre accueil dans la maison de Dieu. Aujourd’hui seul 1 catholique sur 10 en moyenne participe chaque année à la collecte du Denier. Nous avons tous une bonne raison de soutenir notre Église : • Pour qu’elle accompagne les grands moments de notre existence (baptême, mariage, funérailles…) et notre quotidien, par sa présence, par la célébration des messes et l’organisation d’évènements paroissiaux. • Pour qu’elle permette à tous de découvrir la joie de croire en Jésus Christ, grâce aux propositions adressées aux plus jeunes (catéchèse, aumônerie, pastorale des jeunes…), mais aussi à ceux qui sont plus éloignés de l’Église, dans les prisons ou les EHPAD. • Pour qu’elle puisse porter la Bonne Nouvelle du Christ au Monde, en prenant la parole sur des sujets qui concernent toute la société, pour faire entendre le discours de paix et d’amour universel du Christ au-delà de notre communauté. Quels que soient nos liens avec l’Église, sa mission est essentielle et, en tant que baptisés, nous sommes invités à la soutenir, en participant chaque année à la collecte du Denier. Quel que soit son montant, chaque don est important. Un grand merci pour votre geste en soutien à la Mission ! Comment faire un don ? • Par carte bancaire, allez sur « donnons-aixarles.catholique.fr » • Par chèque, libellés à l’ordre de « Association diocésaine d’Aix et Arles » et envoyés à « Association diocésaine d’Aix et Arles » : 7 cours de la Trinité CS 7078213625 Aix en Provence CEDEX 1 Pour répartir votre soutien dans l’année, et ne plus avoir à y penser, vous pouvez également souscrire un prélèvement automatique mensuel, trimestriel ou annuel. Déduction fiscale Si vous êtes imposable, votre don à l’Église est déductible de votre impôt sur le revenu à hauteur de 66 % de son montant, dans la limite de 20 % de votre revenu imposable. Des tracts sont disponibles à l’entrée de notre église pour en savoir plus sur le Denier et réaliser votre don ponctuel ou régulier Solennité du Christ Roi Célébration d’une messe d’Action de Grâce en l’honneur des enfants baptisés au cours de cette année dans notre unité pastorale. Samedi 22 novembre : 18h00, à Jouques et à MeyrarguesDimanche 23 novembre : 9h30, au Puy-Sainte-Réparade11h00, à Peyrolles-en-Provence Agenda NOUVEAU ! : Initiation d’un groupe du Rosaire. Moment où les participants se retrouvent pour réciter les prières du Rosaire et méditer sur ses mystères.
Rendez-vous le vendredi 21 novembre, dans chapelle de l’église de Meyrargues de 20h00 à 21h30.
A partir de 19h30, l’accueil se fera avec le partage d’une petite collation.
NB : Marie vous attend !
- Groupe Fraternité de Peyrolles : le jeudi 6 novembre à 20h, salle Jean-Paul II de Peyrolles
- Bible : prochaine rencontre, le 5 novembre à 18h15, salle Jean-Paul II de Peyrolles
- Groupe Fraternité du Puy Ste-Réparade : 19h30 au presbytère (5 av de la Bourgade)
Messes dans les maisons de retraite :
- Mercredi 12 novembre ,15h00 au Puy, « Les Lubérons »
- Mercredi 19 novembre, 14h45 à Peyrolles, « La Cascade »
- Mercredi 26 novembre, 15h00, à Jouques, « Fontclair »
Offices dominicaux des week-ends du 2 au 30 novembre 2025
Jouques Dimanche 02/11 11h00 Samedi 08/11 18h00 Dimanche 16/11 11h Samedi 22/11 18h00 Samedi 29/11 18H00 Le Puy Samedi 01/11 09h30 Dimanche 09/11 09h30 Samedi 15/11 18h00 Dimanche 23/11 9h30 Dimanche 30/11 10h30, Fête de l’UP Meyrargues Dimanche 02/11 09h30 Samedi 08/11 18h00 Dimanche 16/11 09h30 Samedi 22/11 18h00 Dimanche 30/11 10h30, messe unique au Puy Peyrolles Samedi 01/11 18h00 Dimanche 09/11 11h Samedi 15/11 18h00 Dimanche 23/11 11h Samedi 29/11 Messe unique à Jouques Baptêmes Le Puy : 15 novembre : Ornella LATRECHE Mariages Peyrolles : 15 novembre : Philippe BERTOT et Ludyvine COLIEN -
Missionnaires d’Espérance – EV 750
Comme chaque année, le mois d’octobre est consacré à la mission, et tout particulièrement le dimanche 19 octobre qui sera la « journée mondiale des missions » sur le thème « Missionnaires de l’espérance parmi les peuples ». Nous l’avons bien compris, il ne s’agit pas de se tourner vers le passé dans une douce nostalgie commémorative des nombreux missionnaires, pour la plupart européens, des siècles passés, mais bien de se poser la question pour nous même : c’est quoi être missionnaire ? car nous sommes tous concernés !
En la matière nous sommes guidés par notre pape Léon XIV qui fût missionnaire au Pérou entre 1985 et 1998 et qui se décrit lui-même comme un missionnaire du XXI siècle. Pour lui, être missionnaire, c’est :
Être envoyé : « missionnaire » vient du mot latin missio (envoyé) ainsi, c’est Dieu qui nous envoie en qualité de baptisé auprès de nos frères et sœurs.
Témoigner par sa vie, car un missionnaire c’est avant-tout celui qui simplement dans son comportement, sa joie et son engagement donne à voir que la foi chrétienne est une source d’espérance.
Servir les autres : Notre pape nous a montré, au Pérou, l’importance de se pencher sur les plus pauvres, les malades, les exclus, et d’aborder les besoins concrets des personnes avant de leur parler de Jésus. « Ventre affamé n’a pas d’oreille » nous dit la sagesse populaire.
Annoncer la bonne nouvelle : C’est communiquer la beauté de la foi, et la beauté de la joie de connaitre Jésus.[1] Cela implique de parler de Jésus-Christ lorsque cela se présente, dans le respect des personnes rencontrées en s’adaptant à leur culture.
Vivre l’espérance : Les missionnaires incarnent l’espérance chrétienne en témoignant de la bonté et de la tendresse du Christ. En s’adressant particulièrement à l’Eglise de France lors des célébrations du centenaire de la canonisation de Jean Eudes, Jean-Marie Vianney et Thérèse de Lisieux, le pape nous invite à ne pas se contenter de regarder le passé avec nostalgie, mais que ces célébrations réveillent l’espérance et suscite un nouvel élan missionnaire. » [2] La mission n’est pas un devoir, c’est une réponse joyeuse à l’amour de Dieu, qui suscite l’espérance dans le cœur. »[3]
En d’autres termes, être missionnaire c’est porter l’espérance du Christ au monde, en montrant que notre foi est vivante et transformante, même dans les contextes les plus difficiles.[4] Et les évangiles des prochains dimanches ne cesseront de nous le rappeler.
Ainsi, ayons l’audace d’être missionnaire, de vivre notre foi de manière active et généreuse, c’est ainsi que nous serons des signes visibles de l’amour de Dieu pour tous. Cela peut se vivre partout : dans son travail, sa famille, ici comme à l’autre bout du monde, et peut-être sans nous en rendre compte … en témoignent le nombre croissant d’adultes qui demandent le baptême. Alors, Bonne mission !
Philippe VINCENT – diacre.
[1] Cardinal Robert-Francis Prevost (Léon XIV) mai 2023 France-catholique
[2] Léon XIV Première lettre aux pasteurs de l’Eglise de France
[3] Léon XIV Vaticannews mai 2025
[4] Léon XIV Première lettre aux pasteurs de l’Eglise de France
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Fête de l’unité pastorale, dimanche 15 juin 2025
DIMANCHE 15 JUIN 2025
Rendez-vous au stade municipal de Saint-Paul-Lez-Durance pour la fête de l’unité pastorale
Pour vous y rendre, sur le site Mappy écrivez : « Saint Paul Lez Durance, stade municipal »
Grand parking et les enfants pourront jouer au foot, faire du vélo, …. en sécurité
Programme de la journée :
10h30, messe en plein air suivi d’un apéritif offert par l’UP
12h, repas partagé
14h, animations
16h, fin de la journée
Plan pour se rendre au stade municipal de St-Paul
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EV 747
Une, Sainte, Catholique et Apostolique
Alors que nous venons tout juste d’accueillir avec émotion et confiance, un nouveau Pape, je ne peux pas résister à la tentation de vous parler de l’Eglise.
Notre Sainte Eglise catholique, en laquelle nous croyons et qu’il nous faut aimer comme Jésus, car elle est Une, Sainte, Catholique et Apostolique. Grâce à quoi ?…… à l’Esprit Saint !
Cet Esprit Saint qui est un cadeau de Dieu qui nous est envoyé au nom de Jésus et qui est à l’œuvre dans l’Eglise d’aujourd’hui, comme il l’était déjà à son commencement. Nous pouvons nous en émerveiller dans les récits des actes des apôtres qui nous sont proposés cette année en lecture cursive depuis Pâques. On observe comment « le défenseur » est à l’œuvre dans la première communauté au moment de ce que l’on peut appeler le premier concile de Jérusalem.
De quoi s’agit-il ? Nous sommes environ vers l’an 50, soit 16 à 20 ans après la Pentecôte, nous sommes à Antioche de Syrie, c’est-à-dire aujourd’hui Antakya en Turquie, donc loin au nord de Jérusalem et cette communauté a été fondée par des juifs de langue grecque, qui sont devenus chrétiens et qui ont émigré à cause de la persécution qui a suivi le martyre de saint Etienne. (Actes 11.) Arrivant à Antioche, que font-ils ? Ils annoncent l’Evangile, et bon nombre de païens se convertissent. D’ailleurs, c’est à Antioche que, pour la première fois, le nom de chrétiens fut donné avec dédain et pour se moquer des disciples de Jésus-le-Christ.
Mais un problème se pose, pour avoir le Salut ne faut-il pas que ces païens nouveaux baptisés passent par le judaïsme et en observe toutes les lois et la circoncision ? Certains fondamentalistes pensent que oui, tandis que Paul et Barnabé soutiennent que c’est uniquement le baptême qui sauve. La question est épineuse ! Et les esprits s’échauffent un peu (Acte 15, 1) et malgré les 700 km de distance, ils n’hésitent pas à en référer à l’Eglise qui est à Jérusalem. (Actes 11. 22) Pour les juifs devenus disciples du Christ, ce n’est pas facile d’admettre que les païens puissent participer à la même promesse qu’Israël, à la même Alliance universelle, sans passer par ce rite qui était le rite d’agrégation par excellence depuis Abraham !
Mais déjà, on peut s’émerveiller de voir que l’Eglise est « Une », elle fait bloc, et si une difficulté survient, la communauté d’Antioche ne fait pas cavalier seul, et ne se juge pas “auto-suffisante”, elle se tourne vers celle de Jérusalem pour en débattre parce que c’est là que les apôtres de Jésus y résident encore. Ainsi, si chaque communauté est bien « l’Eglise » c’est parce qu’elle vit sa propre grâce en référence au ministère des apôtres. C’est d’eux qu’elle détient le mandat. L’Eglise est Apostolique ! Et c’est toujours le cas à ce jour, avec les successeurs des apôtres que sont nos évêques. Dans sa vision de la Jérusalem céleste, Jean dira : »la muraille de la ville reposait sur douze fondations portant le nom des douze apôtres. » (Ap 21, 22)
C’est à cette condition, que l’Eglise peut dire avec cette humilité magnifique et confondante : ”L’Esprit-Saint et nous-mêmes avons décidé.” (Ac 15, 28) Mais il faut cette double condition : Personne ne peut se dire l’interprète de l’Esprit-Saint s’il n’a pas la garantie apostolique. C’est ce qui nous permet de dire, aujourd’hui encore, que l’Eglise est Sainte et Apostolique.
Ainsi, dans la prière, la sagesse de l’Esprit Saint va les amener à discerner que les rites ne peuvent limiter le Salut de Dieu à un seul peuple, fût-il le Peuple choisi. Non, l’Alliance voulue par le Seigneur concerne tous les hommes. Dieu veut une Eglise universelle, Katolikôs en grec : une Eglise Catholique, qui est basée sur l’amour et l’Alliance conclue au temps de Noé, mais qui veut que le salut soit accessible à tous les hommes. C’est une grande richesse de notre Eglise, qu’elle soit, dans son ADN, soucieuse de l’humanité entière : cela se traduit dans notre liturgie eucharistique, ou dans la grande prière universelle du vendredi saint (où l’on prie pour les membres des autres religions, les non croyants…) et la prière du jubilé « … que nous puissions faire fructifier les semences de l’Evangile, qui feront grandir l’humanité et la création tout entière »
Ainsi, depuis l’origine nous voyons comme le Seigneur nous a bâti une Eglise Sainte parce qu’inspirée par l’Esprit-Saint ; Une, c’est à dire unifiée et centré sur le Christ qui en est la pierre angulaire, Catholique c’est-à-dire universelle, car le Seigneur veut le Salut de tous les hommes ; Apostolique parce qu’elle est appuyée sur la foi des apôtres ! Quelle merveille que notre Eglise, frères et sœurs ! Soyons en fiers, aimons là car elle nous donne la vie.
Philippe VINCENT-diacre
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AGENDA : JUIN 2025
MESSES EN SEMAINE
Mardi
Peyrolles, 9h30
1er Mardi du mois
St Canadet 18h30
1er Mercredi du mois
St Estève-Janson à 18h30
Jeudi
Jouques, 10h
Vendredi
Le Puy Ste Réparade 18h30,
CONFESSION ET ADORATION
Lundi
Jouques, 15h-19h
Mardi
Peyrolles, 9h
Jeudi
Jouques, 9h
TEMPS DE PRIERE ET CHAPELET
Meyrargues
Dimanche à 8h45
2/06, 14h « Un temps pour Dieu »
Peyrolles
Lundi à 17 h30
Bible : prochaine rencontre, le 25 juin à 18h15, salle Jean-Paul II de Peyrolles
Groupe de Fraternité au Puy Ste Réparade : rendez-vous le 6 juin, 19h au presbytère.
Messes dans les maisons de retraite :
Mercredi 11 juin, 15h au Puy Ste Réparade, « Les Lubérons »
Mercredi 18 juin, 14h45 à Peyrolles, « La cascade »
Mercredi 25 juin, 15h, à Jouques, « Fontclair »
Offices dominicaux du 1er au 29 juin 2025
Jouques Dimanche 01/06
11hSamedi 07/06
18h30Dimanche 15/06
Fête de l’UP à St PaulSamedi 21/06
18h30Samedi 28/06
18h30Le Puy Samedi 31/05
18h30Dimanche 08/06
La Pentecôte
9h30Samedi 14/06
18h30Dimanche 22/06
11hDimanche 29/06
Messe de confirmation
10h30Meyrargues Dimanche 01/06
9h30Samedi 07/06
18h30Dimanche 15/06
Fête de l’UP à St PaulSamedi 21/06
18h30Messe unique à Jouques Peyrolles Samedi 31/05
18h30Dimanche 08/06
La Pentecôte
11hSamedi 14/06
Messe unique au PuyDimanche 22/06
9h30Dimanche 29/06
Messe unique au Puy

